Franchise auto : le point sur les conditions d’entrée
Si vous souhaitez entreprendre dans le domaine automobile, devenir franchisé est l’une des meilleures options. Vous pourrez profiter de la notoriété de votre franchiseur, de ses nombreux avantages ainsi que de son savoir-faire. Toutefois, entrer dans une franchise auto ne se fait pas à la légère. Il existe des conditions que vous devez respecter pour en faire partie. Nous vous les présentons ici.
Le choix du lieu d’implantation de votre franchise
Le lieu où vous installerez votre franchise est un aspect dont vous devez discuter avec votre franchiseur dès votre rencontre. En effet, certains commerçants refusent catégoriquement l’installation dans des villes petites ou moyennes. Ils ont peur que le retour sur leur investissement soit faible. Ils ont alors le droit de vous imposer un lieu. Vous devez alors décider si oui ou non vous respecterez leur choix.
La prévision d’un apport personnel pour ouvrir votre franchise
Tout comme pour les projets de création d’entreprises, votre franchise nécessite également un apport personnel. Ces fonds couvriront les frais juridiques concernant la création de l’entreprise, l’aménagement du local, l’achat du stock initial, etc. Par exemple, l’apport personnel pour la franchise « Midas », comme pour d’autres, est généralement très abordable. Toutefois, il peut dépasser un certain pourcentage si les organismes bancaires ou les franchiseurs le souhaitent après avoir analysé le degré de risque.
Le respect du droit d’entrée
Les franchises exigent que vous fassiez un autre apport initial encore appelé droit d’entrée ou redevance initiale forfaitaire. Il représente un montant que vous versez au franchiseur au démarrage des activités. Il dépend de plusieurs facteurs :
- la notoriété de votre franchiseur,
- la concurrence dans le secteur,
- les moyens que votre franchiseur a investis pour déployer le concept.
Vous devez vous mettre d’accord sur le montant de votre droit d’entrée avec votre franchiseur avant la signature du contrat.
Vous n’aurez à le verser qu’après la signature du contrat avec votre franchiseur. En effet, tant que vous n’avez pas signé le contrat, vous n’avez aucun engagement auprès de la franchise. Il serait donc illégal qu’il vous réclame votre droit d’entrée à ce moment-là.
Vous pouvez faire ce versement en une seule fois ou en plusieurs modalités. Vous pouvez par exemple effectuer un premier versement avant d’entrer dans vos locaux, et un autre quelques mois plus tard. Cela dépendra des modalités que vous aurez choisies avec votre franchiseur.
Aussi, lorsque vous renouvelez votre contrat avec votre franchiseur, vous pouvez négocier à la baisse le montant de votre droit d’entrée. Il en est de même si après vous être franchisé, vous décidez d’ouvrir un autre point de vente.
La validation du montant et le respect des redevances
Les redevances ou royalties sont un montant mensuel que vous devez verser à votre franchiseur pour l’effort qu’il a fourni dans la mise en place son concept. Elles permettent aussi de financer l’ensemble des services que votre franchiseur met à votre disposition durant votre contrat.
Il s’agit notamment des visites régulières d’animateurs, des formations continues pour améliorer vos connaissances automobiles et le développement d’outils informatiques adaptés à vos activités, etc. Vous pourrez ainsi mieux prendre soin des automobiles de vos clients.
Tout cela permet d’assurer le bon fonctionnement et le développement du réseau de la franchise. Le montant de ces redevances se calcule suivant un pourcentage (entre 1 et 15 %) que choisira votre franchiseur. Il devra vous présenter ce pourcentage dans le contrat avant la signature. Ce montant est généralement non négociable.
La validation des termes du contrat de franchise
Le contrat matérialise l’engagement que prennent le franchiseur et le franchisé. C’est une étape clé de l’entrée en franchise. Vous devriez faire appel à un avocat pour vous épauler lors de la lecture et de la validation du contrat. Il s’assurera de l’intégrité de ce dernier.
Le contrat contient les conditions du franchiseur relatives à plusieurs points importants. Il s’agit notamment des biens et services que le franchiseur vous fournira ainsi que les modalités d’exploitation des signes distinctifs de la franchise. Cela concerne l’enseigne, le logo, la marque de services, etc.
Le contrat devra également contenir les informations relatives aux conditions financières vous concernant et les modalités de transfert et de transmission. Il évoquera enfin les clauses de résiliation et de cessation de contrat avant l’échéance que vous aurez préétablie.
Votre franchiseur peut vous obliger à vous approvisionner exclusivement chez lui ou inclure une clause de non-concurrence post-contractuelle. Dans ce dernier cas, même si vous arrêtez de travailler avec votre franchiseur, vous ne pourrez travailler dans un autre réseau concurrent avant une certaine période. Ce n’est qu’après la lecture et la validation de ce contrat que vous pourrez entrer dans la franchise.
Vous savez désormais tous des conditions pour faire partie d’une franchise auto. À vous de choisir votre franchise, en fonction de celles qui vous conviennent le plus.